Comment choisir, ou comment effectuer le bon choix ? Je ne connais pas une personne qui ne s’est jamais posée cette question au moins une fois dans sa vie, personnelle ou professionnelle.

Après avoir lu cet article, il est évident que vous vous interrogerez davantage sur vos choix.

Peut-être même que vous les ferez différemment. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti quand j’ai écouté la conférence de Danièle Henkel. C’est une conférencière, et une auteure reconnue au Québec.

Cet article s’en est donc fortement inspiré, bien que j’apporte selon les sujets des compléments ou parfois des nuances. Prenez le temps de lire et de comprendre chaque partie.

Ne reproduisez pas le passé 


  • Quand est-ce que ça va s’arrêter ?
  • Est-ce que l’univers est contre moi ?
  • Pourquoi moi ?
  • Pourquoi ai-je aussi peu de chance ?
  • …… ?

Vous êtes-vous déjà posé ces questions ?

C’est une position que vous pouvez adopter : trouver toutes les excuses dans votre passé pour ne rien changer et ne pas prendre votre vie en main. Optez pour la victimisation au lieu de vous responsabiliser et d’aller de l’avant.

Ou alors, et c’est de loin la solution que je préfère, vous pouvez décider enfin d’être acteur de votre vie, et de faire vos propres choix.

Ceux qui ne sont pas liés à une habitude, mais bien à un désir d’avancer. Un choix par adhésion et qui vous correspond. Chaque jour qui se lève est un jour nouveau pour recommencer. Changer une petite chose, puis demain un autre détail.

Vous prendrez naturellement une route différente qui vous mènera ailleurs, que sur le chemin tout tracé que vous vous apprêtiez à emprunter. Vous avez plusieurs possibilités :

  • Subir
  • Composer avec une situation
  • La quitter
  • La transformer

Sachez que subir demande la même énergie qu’agir. C’est le sentiment associé qui est différent :

  • Tristesse
  • Colère
  • Angoisse
  • Fatigue
  • Peur

Là où l’action peut, certes, générer un peu d’angoisse ou de peur car la situation peut être inconfortable : mais c’est à durée déterminée.

Comment choisir : quel est votre plan ?


La vie peut se résumer en deux choix : vivre ou survivre.

Le premier vous assurera de limiter votre capital regret à la fin de votre vie. Il est communément admis que ce ne sont pas les choses faites qu’on regrette, mais celles qu’on aurait aimé faire.

Vous voulez une bonne nouvelle : jusque-là, vous n’étiez pas responsable.

Que ce soit à travers votre éducation, portée par vos parents ou par le système scolaire, on ne vous a appris qu’une seule chose. Laquelle selon vous ?

Les réponses. Nous vivons dans un monde où on nous donne les réponses à défaut de nous apprendre à répondre aux questions.

Cela assure sans doute une conformité et un certain ordre dans notre société. Une garantie, somme toute, qu’on appliquera bien le même schéma que par le passé, avec quelques innovations pour gommer le goût de déjà-vu.

Peu importe ce qu’on veut bien nous apprendre, pensez-vous pouvoir être heureux en appliquant la recette d’un autre ? C’est comme si vous deviez parcourir votre vie avec des chaussures de taille trente-six, et que vous mettiez du trente-huit. C’est douloureux, inconfortable, puis on s’y fait. La chaussure s’est élargie, elle s’est un peu adaptée à nous. On a aussi beaucoup donné de notre personne pour s’y habituer.

Soyez assuré que ce ne sera jamais aussi confortable que des chaussures que vous auriez choisies et dans lesquelles vous vous seriez senti à l’aise, dès le début de votre parcours.

Comment faites-vous vos choix ?


La prochaine fois que vous devez prendre une décision, quel que soit le sujet ou le niveau d’importance de cette décision. Qu’elle soit personnelle, professionnelle, insignifiante, la prochaine fois que vous aurez à décider d’une chose, demandez-vous ceci. Comment j’analyse la situation ? Comment je décide ? Est-ce :

  • Par rapport aux autres
  • Parce que vous ne savez pas choisir
  • Parce que vous avez peur
  • Par crainte de dire non
  • Par rapport à votre égo
  • Parce que vous pensez faire ce qu’on attend de vous
  • Parce que vous craignez le conflit
  • Pour aller au plus simple
  • ….

Pourquoi faites-vous ce que vous faites aujourd’hui ?

Si vous êtes une personne qui sait où elle doit aller, comment et sous quelle échéance, bravo.

Avoir un plan dans la vie, c’est mettre toutes les chances de son côté pour réussir et atteindre le but visé. Personne ne prend la route un beau matin pour partir en vacances sans savoir où il va ou sans GPS. Il est possible de partir à l’aventure mais dans ce cas précis, il s’agit d’un choix affirmé.

En revanche, si vous appartenez à la seconde catégorie, qui fait ses choix par habitude, ou par peur de ne pas être conforme à ce qu’on attend d’elle, alors je vous invite à poursuivre la lecture de cet article.

De quoi avez-vous peur ?

La peur : cette merveilleuse alliée


Initialement, la peur est là pour vous indiquer qu’il y a un danger imminent et vous alerter.

Sauf que, lorsqu’on se met à avoir peur de prendre la parole, de faire un choix, d’aller travailler, de changer la moindre chose à sa vie, il n’y à priori pas de danger imminent.

Pourquoi avons-nous peur ?

Nous avons pourtant des tas de livres, de conférences et d’outils qui nous livrent un mode d’emploi sur-mesure pour ne plus avoir peur de rien, s’assumer, « se foutre la paix » pour parodier un livre qui s’est assez bien vendu.

En règle générale, la peur se manifeste car nous craignons d’être :

  • Rejetés
  • Jugés
  • Moqués
  • Anormaux
  • ….

La peur est pourtant votre meilleure alliée. Elle vous alerte. Lorsque vous ressentez cette peur, vous êtes, d’une part, connecté à vous-même, et d’autre part, averti que quelque chose est en train de se produire.

Soyez donc attentif à ce qui est en train de se passer. Soyez concentré et recentrez-vous sur vos actions en cours et vos paroles.

Votre regard en dit long


Le regard que vous portez sur vous est le seul qui doit avoir de la valeur pour vous.

Ce que vous pensez que les autres pensent de vous n’est que la projection de votre propre pensée personnelle et de votre insatisfaction. C’est totalement subjectif. Prenez un temps pour relire cette phrase.

Et si une personne venait à vous reprocher une chose, dîtes-vous que c’est sa propre insatisfaction qu’elle porte à votre connaissance. Vous pouvez donc vous en détacher.

Je citerai ici un de mes livres favoris qui m’a beaucoup aidé à prendre du recul sur ces choses, et à comprendre mon fonctionnement : « Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle ».

Cette phrase est issue des « Quatre Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz. Je vous en recommande la lecture si vous ne l’avez pas déjà lu.

Retenez bien ce conseil : si vous ne deviez lire qu’un seul livre durant toute votre vie, c’est bien celui-ci. Si chacun avait acquis ce qui est présenté dans ce livre, il est évident que votre vie serait le reflet de vos choix réels et profonds. Ce n’est pas un énième livre de développement personnel, je vous rassure. Moi aussi je suis à saturation de ces livres et de ce prêt à penser qu’on nous vend à longueur de journée.

Dans ce livre, l’auteur développe quatre règles qui, une fois assimilées et intégrées à votre système de pensée, vous garantiront d’avoir la vie que vous souhaitez :

  • « Que votre parole soit impeccable
  • Quoi, qu’il arrive, n’en faîtes pas une affaire personnelle
  • Ne faîtes aucune supposition
  • Faîtes toujours de votre mieux »

Ce livre a donné lieu à une suite avec le cinquième accord toltèque : soyez sceptique mais apprenez à écouter.

Vous retrouverez ici un lien pour vous le procurer :

Apprenez donc à faire la paix avec vous. Vous passerez par plusieurs étapes, qui ne sont pas faciles j’en conviens :

  • Commencez à vous tolérer (dans le sens premier du mot tolérance)
  • Et vous accepter (avec votre imperfection)
  • Pour finir par vous aimer
  • Et ne vouloir être personne d’autre que vous-même pour vivre la vie qui vous attend

Soyez unique


Pourquoi vouloir ressembler aux autres ou n’être qu’une pâle copie d’un mentor ou d’une personne que vous aimez ?

Si vous échouez, apprenez de vos échecs et si vous réussissez, repoussez vos limites et apprenez encore et toujours. Ne conférez jamais à une personne le pouvoir de décider à votre place.

Lorsque vous laissez les autres vous imposer vos choix ou vous dicter votre conduite, c’est comme si vous laissiez les clefs de votre voiture à une personne. Si la voiture est abimée en cours de route parce que cette personne a pris un mauvais chemin ou n’a pas fait attention, ce n’est pas elle qui en assumera les conséquences ni les réparations mais vous.

Contrôlez donc vos décisions, restez conducteur de votre vie. Ne prenez pas de décisions pour une autre personne, respectez les autres et centrez votre attention sur vos choix. Entourez-vous de personnes qui ont le même objectif que vous, et qui vous accompagneront sur ce chemin de la réussite.

En choisissant d’être unique, je préfère vous indiquer que ce ne sera pas le chemin le plus doux. Vous :

  • Ramerez à contre-courant
  • Trébucherez
  • Echouerez

Mais vous vous relèverez toujours en étant authentique. N’écoutez pas les excuses que vous pourrez trouver pour ne pas avancer, surtout lorsqu’elles viennent de vous-même.

Il est évident que nous ne partons pas tous égaux dans la vie. Mais une chose est sûre : personne ne part perdant s’il ne l’a pas décidé. Chacun à ses bagages. Certains sont plus lourds que d’autres. En revanche, c’est un choix de conserver ces bagages tout une vie comme un fardeau.

Vous pouvez petit à petit les abandonner, pour choisir d’autres choses qui vous iront mieux, ou tout simplement voyager plus léger.

Il ne tient qu’à vous de faire ce choix et de démarrer enfin la vie que vous souhaitez.

L’essentiel à retenir


Lorsqu’on est plus jeune, on apprend énormément de choses. On enregistre beaucoup d’informations, on écoute, on imite, on veut ressembler à… Notre naïveté, dans la beauté de ce qu’elle peut être, nous pousse à faire confiance aux êtres qui nous entourent et à considérer ce qu’ils nous apprennent comme vérité.

Puis, vient l’âge adulte. Et en avançant, on se rend compte que pour être heureux et atteindre ce bonheur : il nous faut « désapprendre« .

Et croyez-le, désapprendre demande de l’énergie et une volonté. Nous ne pouvons pas oublier ce que nous avons mis des années à intégrer. N’en voulez pas à vos parents, ils ont fait du mieux qu’ils ont pu avec leurs outils, leurs filtres, leurs blessures, leurs réalités…

Utilisez plutôt votre énergie pour vous reconnecter à l’essentiel et dessiner votre propre réalité. Créez la vie que vous souhaitez vivre.

Conclusion


Nous arrivons à la fin de cet article. Je vous ai énuméré certaines choses, et je souhaite à mon tour vous demander une chose : celle de ne pas refermer cet article sans changer une petite chose à votre vie.

Peu importe laquelle. Si vous initiez un changement, il amènera une petite conséquence différente à votre vie, que ce qui était prévu au programme.

Munissez-vous du livre présenté ci-dessus et démarrez la vie que vous méritez d’avoir.

Nous sommes ici pour une durée limitée :  autant passer ce temps à faire ce qu’on aime, avec les personnes qu’on aime.

Je vous souhaite une belle réussite dans tous vos projets et dans ce que vous entreprendrez, à titre personnel ou professionnel.

Alexandra

Articles complémentaires à consulter :

1 – La gestion émotionnelle

2 – La résilience

3 – Comment être motivé et le rester