Vous êtes en train de rédiger votre livret 2 et… plus rien !

Le trou noir.

La panne d’inspiration.

Vous ne savez plus quoi écrire.

Pire : vous n’avez rien écrit et vous n’êtes qu’au démarrage.

Vous regardez votre livret 2, lisez et relisez les différentes rubriques.

Vous consultez également la notice du livret, mais à part pour vous embrouiller davantage, cela ne sert pas à grand-chose.

Allez, vous tentez ensuite votre chance côté référentiel, mais là encore rien ne vient !

C’est la panique.

« Je ne vais jamais y arriver »

« Mais pourquoi me suis-je lancé(e) là-dedans »

« J’ai encore visé trop haut, ce n’est pas pour moi tout ça et c’est bien pour ça que j’ai quitté l’école »

« Il y a vraiment des gens qui ont réussi à valider un diplôme en rédigeant ce dossier ? »

« Ok je laisse tomber pour aujourd’hui… »

Si vous vous reconnaissez dans cette courte description, il est clair que la suite de cet article va vous intéresser.

Vous êtes simplement une victime de plus du syndrome de la page blanche.

La bonne nouvelle : c’est que cela se soigne.

Et avec les quelques conseils que je vous livre, vous devriez largement vous en sortir !

Démarrons sans plus attendre.

Origine de ce syndrome


Au moment où vous tentez d’écrire, rien ne vient.

Plus d’idées. Pas un mot.

Plus vous tentez de vous forcer, plus le blocage s’intensifie.

Et plus vous stressez…

Et le stress inhibe totalement votre capacité à réfléchir et à produire la moindre chose. C’est physique.

Dans une démarche de VAE, il y a deux raisons principales qui vont être à l’origine de ce problème :

  • Le processus de réflexion n’a pas été mené : en d’autres termes, vous n’avez pas réfléchi en amont de l’écriture. Vous n’avez pas de plan, pas de trame, pour faciliter votre travail d’écriture et disposer d’un fil conducteur. Résultat : vous vous retrouvez donc logiquement bloqué quand vous souhaitez démarrer, puisque vous ne savez pas par où et comment démarrer…

  • Autre situation : vous avez réfléchi à ce que vous alliez dire, vous avez sélectionné vos expériences, construit un plan pour votre écrit… Bref, vous avez fait le boulot ! Mais allez savoir pourquoi, une fois quelques pages rédigées, vous avez la sensation de ne plus savoir quoi dire, ou d’avoir tout dit… alors que vous n’avez rédigé que 5 pages !!!

Combattre le syndrome de la page blanche 


Quelle que soit votre situation, et lorsque ce blocage se produit, vous allez pouvoir vous relancer et c’est maintenant que je vous livre le « comment faire pour se relancer ».

Poser des mots-clés

Puisque la rédaction vous est impossible, vous allez simplement poser des idées sous forme de mots-clés au sein de votre écrit.

Que ce soit pour vos fiches d’activités, une situation, ou un chapitre de votre écrit si vous visez un diplôme universitaire, abandonnez la rédaction.

Posez vos idées en vrac : mots-clés, auteurs, citations, remarques… peu importe.

Ce qui compte c’est de relancer la machine et de retrouver un élan.

Vous pouvez également partir d’une citation d’un auteur et notez ce que cette citation vous inspire, en faisant le lien avec vos missions/activités.

Pas de phrases. Juste des idées, des flèches, des mots…

Vous n’allez peut-être pas conserver ce passage au final, mais il vous aura permis de rédiger des parties, et de vous donner la sensation d’avancer.

Passer à la rubrique suivante

Si la partie visée ne vous inspire pas, passez à la suivante.

Exemple :

Prenons l’exemple d’un éducateur qui sèche sur la partie « Présentation de votre structure ».

Il ne sait pas comment organiser ses idées, et se retrouve bloqué face à son ordinateur.

Aucun problème : passez à l’étape d’après et à la prochaine rubrique !

Vous aurez tout le loisir d’y revenir, une fois que vous aurez réuni de la documentation sur votre structure, sur son agrément, sur son fonctionnement… Vous pouvez également vous aider du site internet de votre groupe pour voir comment votre structure y est présentée et vous en inspirer (attention au plagiat : s’inspirer mais pas copier !)

Lire autre chose pour lever le syndrome de la page blanche

Et pas forcément des choses en lien avec votre VAE.

Je m’explique.

Le fait d’avoir une action en cours de réalisation (la rédaction de votre livret 2), laisse ce sujet en arrière-plan de votre esprit et de votre cerveau.

En d’autres termes, même lorsque vous n’êtes pas sur la rédaction de votre écrit, votre cerveau mouline pour trouver de nouvelles idées.

Vous serez surpris de voir qu’en lisant une chose qui n’est pas du tout en corrélation avec votre VAE, vous pouvez déclencher une avalanche d’idées…

N’est-ce pas là merveilleux ?

Aussi, accordez-vous des temps de pause et une petite astuce : ayez toujours de quoi noter. Les idées fusent et repartent également à la même vitesse.

Attrapez-les au vol ou elles seront perdues à jamais !

Vous pouvez également regarder un film, une émission…

Entamer une autre activité ou s’aérer

Je le répète encore et encore, mais avant de devenir Accompagnatrice VAE, j’ai moi-même vécu l’expérience d’être candidate à la VAE, et validé un Master en Management et Administration des Entreprises.

Ce qui m’a particulièrement aidée durant cette période, c’est de sortir m’aérer en pratiquant une activité sportive :

  • Course à pied
  • Vélo
  • Tennis
  • Natation

A vous de voir ce qui vous plait.

En ce qui concerne, c’est la marche rapide qui me fait particulièrement du bien et me permettait de souffler.

Et vous savez le meilleur ?

C’est aussi ce temps de pause qui me donnait des idées lorsque j’écoutais des podcasts en marchant, qui n’avaient rien à voir avec la VAE.

Je notais ces idées sur mon téléphone, sur une note que j’avais précisément créée pour la VAE.

Le sport : c’est bon pour le corps et bon pour l’esprit !

Deuxième conseil, mon téléphone était lié à ma tablette. Ce qui veut dire que si par malheur, mon téléphone se cassait emportant l’ensemble de mes idées, j’avais une sauvegarde sur ma tablette.

Vive Apple !

Pensez à synchroniser vos données pour ne pas perdre votre travail, vos idées et réflexions…

Travailler ailleurs

Si vous travaillez chez vous ou même sur votre lieu de travail, vous allez être possiblement distrait par :

  • Un de vos collègues, clients, managers, l’envie de boire un café…
  • Votre mari, enfant, voisine sympathique qui vient discuter avec vous, livreur qui sonne à la porte…
  • Ou alors cette poussière que vous venez de voir et qui vous oblige à sortir l’aspirateur, car impossible de vous concentrer dans de telles conditions !

Les distractions sont multiples.

En revanche, si vous travaillez dans un lieu « neutre » type bibliothèques ou bibliothèques universitaires le cas échéant si vous visez une Licence ou un Master, vous multipliez vos chances d’être concentré et d’avancer dans votre rédaction.

Plusieurs avantages sont notables :

  • Lieu calme
  • Ressources et références à porter de main
  • Bibliothécaires sympathiques qui peuvent vous aider dans vos recherches ou vous suggérez des auteurs et livres
  • Temps dédié et limité pour vous challenger : pour exemple, vous pouvez vous dire : je me laisse 2h pour finir cette partie, et ensuite je rentre !

Revenir à la base

Le questionnement.

Pour démarrer, il faut partir d’une base.

Questionnez-vous !

Si vous deviez résumer votre fonction actuelle, ou la fonction que vous souhaitez présenter dans votre livret 2 en 3 mots-clés ce serait quoi ?

Partons de choses simples : essayez …

Que faites-vous au quotidien en trois mots-clés ?

Un exemple pour vous aider à sortir du syndrome de la page blanche

Je vous donne un exemple pour que ce soit plus parlant.

Si je devais aujourd’hui me prêter à cet exercice et résumer mon métier d’Accompagnatrice VAE en trois mots-clés, ce serait :

  • Expertise : vous êtes expert dans votre domaine d’activités, mon expertise réside dans le fait de mettre à disposition des outils, un chemin à parcourir, des actions à réaliser, afin de vous conduire et de vous aider à obtenir le diplôme visé

  • Réactivité : pour faire les retours aux candidats en temps et en heure, répondre à leurs questions et ne pas les ralentir dans leurs avancées. Jamais trop en avance mais jamais trop en retard non plus.

  • Présence et neutralité : les candidats ont parfois besoin d’être rassurés grâce à l’échange. En les questionnant, en reformulant leur pensée, nous avançons ensemble dans la sélection de leurs expériences, leurs approches, leurs réflexions… mais en les laissant maitre de cette réflexion, en conseillant, en questionnant… sans jugement ni influence.

Si je devais donc rédiger un écrit sur mon métier d’Accompagnatrice VAE, je scinderai très certainement cet écrit en trois parties :

  • L’accompagnement méthodologique que je propose
  • Les valeurs et les qualités d’un accompagnateur que j’incarne à travers cet accompagnement
  • La posture et les limites de mon action

C’est un premier jet, qu’il faudra bien évidemment compléter par des sous-parties, mais vous voyez que le premier exercice visant à poser des mots-clés m’aide à avoir une vision synthétique, que je vais ensuite décliner plus précisément en compétences-clés, avec des références.

Conclusion – Syndrome de la page blanche

Ce syndrome vous touchera très certainement durant vos mois de rédaction.

C’est tout à fait normal.

Reprenez cet article et actionnez les différents leviers que nous avons vus ensemble.

Vous verrez que vous viendrez à bout de ce syndrome.

À vos crayons, stylos, plume électronique… je vous envoie toutes mes bonnes ondes et mes vœux de réussite !

Alexandra

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